Malian civil society, in all its plurality and diversity, is an essential cog in the wheel of social cohesion, peace and development throughout the country. Numerous women and women's associations are involved on a daily basis in promoting better access for communities to basic social services, and work with populations and decision-makers to inform and raise awareness on issues of peace, social cohesion and governance.
Although active and committed to these initiatives, many civil society organizations and women's associations are still poorly structured and rarely have sufficient technical and operational resources to sustain their actions over the long term. In addition to internal organizational challenges, women's civic engagement is limited in many regions by the weight of socio-cultural norms, low levels of school enrollment and lack of access to decision-making spheres, all of which hinder their ability to influence the definition and implementation of public policies. These obstacles limit the positive contribution of women and young women and the key role they have to play in building a resilient Malian society, in which governors and populations work together in trust to meet the needs of the population and guarantee peace and stability.
In this context, the project aims to contribute to strengthening women's civic engagement and their role as agents of change in governance, socio-economic development and peacebuilding in Mali.
Expected results
Reinforcement of women's active participation in community life, civic engagement and conflict resolution within their communities.
Reduction of the negative impact of social norms and constraints on women's civic involvement, and enhancement of women's role in community life as agents of change.
Greater involvement of women's organizations and civil society in peacebuilding processes.
L’inclusivité comme levier de résilience et de cohésion sociale
Le Mali est confronté depuis 2012 à une insécurité croissante. La signature en 2015 d’un accord pour la paix et la réconciliation, espoir vers une paix retrouvée, n’a pas été suivie dans sa mise œuvre en raison de nombreux défis.
Parmi ceux-ci figure le manque d’inclusivité et de participation des populations concernées. Ces personnes ne sont pas suffisamment associées au mécanisme opérationnel de coordination (MOC), pilier de l’accord, à la gestion de la sécurité et au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Elles ne sont pas prises en compte dans les initiatives mises en place par les acteurs internationaux.
L’analyse locale des dynamiques de conflit et de résilience à Gao et à Mopti, ainsi que d’autres recherches menées par Interpeace et l’Institut Malien de Recherche-Action pour la Paix (IMRAP) ont mis en exergue les tensions existantes et potentielles qui découlent du manque d’inclusivité.
Les consultations de l’IMRAP/Interpeace ont aussi fait ressortir l’existence d’attentes profondes envers le processus de DDR de la part des populations qui le voient comme un facilitateur à l’emploi et un droit qui leur est dû.
C’est en réponse aux défis que le projet 5P (Pour un processus de paix plus participatif et approprié) a contribué à une collaboration durable et efficace pour la paix en :
Réduisant les tensions, particulièrement celles impliquant les femmes, et en prévenant des conflits dans les régions de Gao, Tombouctou et Mopti à travers l’appropriation du processus DDR par l’ensemble des acteurs concernés ;
Renforçant les relations entre le MOC et les populations, en particulier les femmes, à Gao, Tombouctou et Kidal afin d’améliorer la cohésion sociale dans le Nord du Mali ;
Renforçant les mécanismes et capacités de gestion inclusive et participative de la sécurité;
Améliorant la compréhension mutuelle entre les populations (en particulier jeunes et femmes) et instances étatiques régionales et nationales autour de leur rôles et attentes concernant le processus DDR ;
Mettant en place ou renforçant des mécanismes de collaboration entre populations et instances étatiques concernées par le processus DDR.
Les femmes pour une large sensibilisation autour du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion – DDR
Après avoir fait le constat de la faible information/implication des femmes dans le mécanisme de fonctionnement du DDR, la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali (CAFO) sous le leadership de sa présidente régionale (Mopti) a pu conduire une vaste campagne d’information et de sensibilisation à l’adresse des familles élargies à toutes les communautés. Cette initiative a eu des résultats palpables sur les femmes et les jeunes. Elle a été rendue possible grâce au soutien technique et financier d’IMRAP et son partenaire Interpeace.
Les activités culturelles au cœur de la cohésion sociale et le vivre ensemble au nord du Mali (Tombouctou)
Avec la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali tout entier et singulièrement le nord à Tombouctou, les liens socioculturels entre les différentes ethnies étaient profondément fragilités, en raison de l'amalgame et de la méfiance entre les différentes communautés. Les recommandations issues des dialogues communautaires ont permis à l’association pour l’autonomisation de la femme et la paix d’initier une initiative communautaire soutenue par IMRAP et son partenaire Interpeace. Il s’agit du forum de danses traditionnelles pour la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Les activités socioéducatives, une alternative contre l’enrôlement des jeunes et l’extrémisme violent
Avec la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali tout entier et singulièrement le nord à Tombouctou, les jeunes et les femmes étaient les plus vulnérables. Singulièrement, ils faisaient l’objet d’intimidation et d’enrôlement par les djihadistes, car toutes les écoles étaient fermées. A l’issue des assises communautaires, l’association pour l’autonomisation de la femme et la paix avec l’appui d’IMRAP et son partenaire Interpeace a initié un concours artistique interscolaire avec comme thème central « la prévention contre l’extrémisme violent en milieu scolaire ». Les résultats engrangés sont salutaires.
Les groupes de discussion, une opportunité de visibilité pour les services de formation professionnelle
Les groupes de discussion initiés dans le cadre du projet ont servi de cadre pour donner plus de visibilité aux différents services de la formation professionnelle. Ceux-ci ont constitué de levier pour soutenir le processus du DDR en termes de formation et d’insertion professionnelle.
Les femmes formulent des recommandations et participent à la prise de décision à l’issue des groupes de discussion.
Les femmes du nord à travers notamment l’association pour le progrès et la défense des droits des femmes collaborent étroitement avec les Force de Défense et de Sécurité (FDS) et participent à la prise de décision avec les autorités politico-militaires. Une initiative soutenue par IMRAP et son partenaire Interpeace.
Les femmes formulent des recommandations et participent à la prise de décision à l’issue des groupes de discussion
Les femmes du nord à travers notamment l’association pour le progrès et la défense des droits des femmes collaborent étroitement avec les Force de Défense et de Sécurité (FDS) et participent à la prise de décision avec les autorités politico-militaires. Une initiative soutenue par IMRAP et son partenaire Interpeace.
Les groupes de discussion, une opportunité de visibilité pour les services de formation professionnelle
Les groupes de discussion initiées dans le cadre du projet ont servi de cadre pour donner plus de visibilité aux différents services de la formation professionnelle. Ces services ont constitué de levier pour soutenir le processus du DDR en termes de formation et d’insertion professionnelle.
Les activités socioéducatives, une alternative contre l’enrôlement des jeunes et l’extrémisme violent
Avec la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali tout entier et singulièrement le nord à Tombouctou, les jeunes et les femmes étaient les plus vulnérables. Singulièrement, les jeunes faisaient l’objet d’intimidation et d’enrôlement par les djihadistes, car toutes les écoles étaient fermées. A l’issu des assises communautaires, l’association pour l’autonomisation de la femme et la paix avec l’appui d’IMRAP et son partenaire Interpeace a initié un concours artistique interscolaire avec comme thème central « la prévention contre l’extrémisme violent en milieu scolaire ». Les résultats engrangés sont salutaires.
Les activités culturelles au cœur de la cohésion sociale et le vivre ensemble au nord du Mali (Tombouctou)
Avec la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali tout entier et singulièrement le nord à Tombouctou, les liens socioculturels entre les différentes ethnies étaient profondément fragilisés. Il y’avait l’amalgame et la méfiance entre les différentes communautés. Les recommandations issues des dialogues communautaires ont permis à l’association pour l’autonomisation de la femme et la paix d’initier une initiative communautaire soutenue par IMRAP et son partenaire Interpeace. Il s’agit du forum de danses traditionnelles pour la cohésion sociale et le vivre ensemble.